Féria de Chateaurenard

Publié le par JA

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Samedi 8 juillet 2006.

                                Entrega et Toreria

Temps estival, vent gênant.

6 Toros d'Antonio Bañuelos, bien présentés en général et donnant un jeu inégal.

Le premier s'éteignit rapidement et ne finit jamais d'humilier, le second eut de la qualité sur le coté gauche et plus brusque à droite, le troisième s'arrêta rapidement, le quatrième noble , le cinquième compliqué, brusque et rebrincaito, le dernier arrêté. 

Les toreros Juan Bautista et Cesar Jiménez ont ravi respectivement trois et une oreilles lors d'une après midi ventée. Le torero Arlésien Juan Bautista a, une fois de plus, franchit la grande porte des arènes de la cité maraîchère. Jean Baptiste Jalabert se montra très templé et suave au capote, réalisant une réception marquée par la variété de son registre. Il conclut la réception de son premier adversaire par deux chicuelinas et une revolera de bon goût. Un bon toro de Bañuelos était entre ses mains. Il sut profiter des charges douces et templées du toro. Ce dernier manquait d'humilier et de transmettre plus, ce qui rendit terne la faena de l'Arlésien qui fut très professionnel. Il fut efficace avec les aciers et put couper une oreille.

Face à son second, un toro noble et de bonne note, il put montrer toute la variété de son toreo et tua d’un superbe recibir, ce qui lui valut les deux oreilles. 

 

Cesar Jiménez marqua indéniablement la Féria Chateaurenardaise par son classicisme et sa toreria. Emprunt d’une classe indéniable, son toreo rigide et d’une plasticité incomparable, ravit le public. Devant son premier toro, il toréa avec beaucoup d’élégance et de « sentido » mais il pincha et perdit donc les trophées qu’il avait gagné, en particulier grâce au très bon coté gauche du toro. Il se fit remarquer au capote dès la sortie de ses toros, instrumentant capotazos d’une suavité déconcertante.  Son second, un toro bien plus compliqué ne lui permit pas de rééditer un tel triomphe. De ce fait il décida de s’arrimer et parvint à dessiner quelques superbes muletazos dans un mouchoir de poche, dominant parfaitement son adversaire. Il coupa une oreille à l’issue de son combat grâce à une bonne épée. 

 

Enfin venait Ivan Garcia. Le jeune torero de Mostoles vint lui aussi avec une envie débordante. Il banderilla de manière très virtuose ses deux adversaires, posant al estribo, de moviola ou bien al cuarteo. Malheureusement le sorteo ne lui fut pas favorable, en particulier avec le dernier exemplaire de la course, un toro castaño, ojo de perdiz, violent sous le fer ainsi que sous les plis de la muleta du jeune torero Blond.

En revanche, les aficionados ont pu remarquer lors de sa première faena, de très bons gestes de la part du torero espagnol, accompagnant la charge du toro et toréant avec douceur et temple.

Dimanche 9 juillet.

Becerrada. Environ 1200 personnes, Beau temps.

3 Becerros de Roland Durand, le premier noble avec de la qualité mais très faible, le second faible et compliqué, et le dernier compliqué pour :

- Marie Barcelo : Oreille

- Tomasito : Oreille

- Morenito d'Istres : Oreille

Les trois jeune becerristes ont été, chacun dans leur registre, très volontaires et ont permis au public de passer une agréable matinée. Le dernier spectacle de tauromachie espagnole de la Féria de Chateaurenard était une becerrada lors de laquelle on put apprécier les qualités des jeunes apprentis toreros.

 

La Becerrista Marie Barcelo, de l’école Taurine d’Arles, combattit un premier toro noble et de qualité de Roland Durand, qu’elle reçut par un farol de rodillas. Le manque de force de son adversaire ne lui permit pas de lier les muletazos, mais cela ne l’a pas empêchée de dessiner de magnifiques muletazos. Toréant au ralenti, avec un temple et une douceur extraordinaires, elle surprit le public par ses qualités. Il ne fallait pas trop obliger le becerro afin de pouvoir maintenir le peu de forces qu’il avait, ce qu’elle fit de très belle manière.

Tomasito toucha pour sa part un becerro plus compliqué, plus brusque, face auquel il toréa impeccablement au capote. En effet, avec une séreinité importante et une classe indéniable, il sut peu à peu obliger son adversaire, sur le coté gauche principalement, et fut bien au dessus des conditions de son novillo.

Quand à Morenito d’Istres, il accueillit son novillo à Porta Gayola puis par un cambio por la espalda au centre. Malgré une immense envie de triompher et de bonnes manières, les difficultés du novillos furent pour lui, à certains moments difficiles à surmonter, le « Durand » exigeant énormément pour le torero.

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